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France, Montpellier – Construction de la voie ferrée au secteur nord du futur tramway ligne 5

NGE remporte le marché de construction de la voie ferrée de la future Ligne 5 du tramway, sur le secteur Nord de Montpellier.

NGE et plusieurs de ses filiales viennent de se voir attribuer par TaM (Transports de l’Agglomération de Montpellier) des lots d’infrastructures et de voie ferrée de la future Ligne 5 du tramway de Montpellier. Pour ce dernier lot, TSO, filiale ferroviaire de NGE, est mandataire du groupement et va assurer les travaux sur l’ensemble du linéaire nord, soit 5 km.

 

Après avoir été retenues pour assurer des dégagements d’emprise et le dévoiement de réseaux débutés en 2020 et finalisés en 2022, les entités régionales de NGE que sont GUINTOLI et EHTP ont été retenues pour les travaux de surface (lots 1 et 2 du marché d’infrastructures, le lot 3 étant en cours d’appel d’offres).

En parallèle, TSO, filiale ferroviaire de NGE, a remporté le marché de construction de la voie ferrée de la future Ligne 5 sur le secteur Nord de Montpellier. TSO est mandataire du groupement constitué de Guintoli (filiale NGE), Alstom, Spie Batignolles, Malet et Agilis (filiale NGE).
Ce marché, d’une durée de 38 mois, démarrera début 2023 et prévoit la création d’une nouvelle voie de tramway sur 5 km, desservant 8 stations entre Saint-Eloi et Clapiers.

TSO fournira également des éléments de voie pour le Centre d’Exploitation et de Maintenance Les hirondelles.

A l’été 2023, un arrêt de la Ligne 1 de tramway est prévu pour une durée de 13 semaines afin de permettre les travaux de raccordement du futur tramway à la station Saint-Éloi.

La Ligne 5 du tramway de Montpellier permettra de renforcer le réseau existant vers le centre-ville et proposera une desserte de qualité vers les nombreux pôles d’activités, d’habitat et d’emplois métropolitains.

De forts enjeux environnementaux sont à prendre en compte sur ce projet.
La présence de chiroptères contraindra à limiter l’éclairage du chantier et adapter le planning en fonction des périodes d’hibernation et de reproduction. Un balisage spécifique sera installé autour des zones de ponte pour protéger les cordulies à corps fin.
L’ensemble des déblais recyclables seront valorisés et serviront pour la mise en structure des futures voies ce qui réduira fortement le recours aux transports de matériaux et à l’extraction en carrières.

 

Chiffres clés

Voie ferrée

  • 10 km de nouvelle voie ferrée, dont
    • 1900ml de voie sur longrine
    • 2100ml de voie posée sur dalle flottante (-20dB)
  • 9 appareils de voie au niveau du raccordement avec la ligne 4
  • 1 communication simple en ligne
  • 1 communication croisée au niveau du terminus
  • 4 appareils de dilatations
  • Travaux de multitubulaires et bordures de GLO (Gabarit Limite d’Obstacle)
  • 6 000 ml de plateforme minérale
  • 4 000 ml de plateforme végétale

Infrastructures

  • 65 000 m³ de déblais
  • 103 000 m² de revêtements de surface
  • 490 fosses d’arbres de 15 m³
  • 7 000 m³ de terrassement et 105 km de fourreaux PVC pour multitubulaires
  • 18 km de linéaire de tranchée pour les réseaux secs secondaires
  • 12 000 m³ de terrassement de bassin de rétention
  • 31 500 m³ de terrassement pour 8,5 km de pluvial
  • 22 000 m³ de terrassement pour 8,8 km de EU et AEP
  • 12 km de marquage

Création d’emplois locaux

  • 30 300 heures d’insertion

 

« Nous sommes fiers de mobiliser nos expertises au service de cette future ligne qui répond aux besoins d’une mobilité urbaine pour tous. Nous sommes particulièrement vigilants aux enjeux environnementaux et allons mettre en œuvre plusieurs actions comme l’adaptation de nos plannings au rythme de la faune, l’emploi de béton bas carbone, la valorisation des déblais… » Romuald HUGUES, vice-président TSO

« Nos agences régionales sont des acteurs de proximité qui construisent des infrastructures essentielles pour le transport, l’industrie et plus globalement l’économie de la métropole. En ce sens, cette nouvelle ligne sera une référence pour le Groupe. Nous allons travailler avec les acteurs locaux de l’emploi pour identifier, former et intégrer des profils éloignés de l’emploi. Avec notre centre de formation interne, nous sommes en mesure de les faire monter en compétences et de leur proposer un métier durable. » James Louvet, directeur régional NGE Languedoc Roussillon